jeudi 10 décembre 2009

Arrestations, emprisonnements, liquidations.

Le titre indique dorénavant les seules armes des putschistes. Après avoir filouté la communauté internationale, le peuple malgache et toutes ses composantes (partis, associations, institutions…), le gouvernement de fait arrive à un point tel qu’il est obligé de tirer sur tout ce qui bouge de peur que d’autres tirent sur lui. En condamnant la délégation des trois mouvances à l’exil forcé, Rajoelina fonce tête baissée contre un mur. Celui de la légalité. Le changement de gouvernement qu’il a promis et la prise de responsabilité devant « la trahison » de Maputo III ne changeront en rien sinon à accélérer la fin des haricots. Pourquoi on parle légume chaque fois que… les carottes sont cuites ? Les sanctions internationales programmées après le 14 décembre nous sont tombées sur la tête « au jour d’aujourd’hui » sans crier gare. Le peuple malagasy aura plus mal à la tête que d’habitude, et les boss…es sont annoncés de façon imminente. Ne pas faire allusion à l’arrivée de tomates toutes fraîches, « il » préfère de loin les carottes crues. Rongé de l’intérieur, haï de l’extérieur, l’homme fort du pouvoir de facto va faire face à son destin.

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